lundi 3 mai 2010

Les USA, une nouvelle Rome, J1 - 2mai


Lever, au radar, sur le coup des 3 heures du matin et, après avoir réussi à traverser le chantier de la construction de la deuxième ligne du tram d’Orléans, nous parvînmes au Garage Dunois dans les temps— c’est à dire avant 4 heures quinze ! afin de prendre la direction des Amériques via Roissy.


Près d’une vingtaine d’autres budistes ensommeillés avaient réussi un parcours initiatique parallèle, le car Dunois dûment cornaqué par un chauffeur qui semblait lui très éveillé, put s’ébranler. À 6 heures 30, notre petite troupe pénétra dans le Hall E où nous avons attendu sagement l’envoyé mandaté par Clio — fort débonnaire au demeurant — pour nous remettre les billets d’avion.

Deux clermontois (André et Odette) se joignirent à nous ainsi qu’une adhérente de Budé Lyon, Marie-Pierre, elle sera la benjamine du groupe, nous nous comptâmes : 20 personnes.

Ce fut bientôt l’enregistrement, puis le passage devant la police, pas un seul scanner à personne en vue, les budistes ouf ! avaient tous leur passeport biométrique. Donc l’accès à la salle d’embarquement s’ouvrit, puis nous montâmes dans l’avion qui décolla vers  onze heures passées… Voyage sans histoire agrémenté de collations, de films à la demande et de quelques, heureusement très brèves turbulences. Enfin le vol AF 028 atterrit en douceur à l’aéroport international de Washington Dulles. Il était 1:00 pm heure locale (19 heures à Paris).
Le passage de la douane fut sans histoire, sauf pour notre amie Thérèse qui, sans nous aviser et après avoir prétendu le contraire sur la feuille de douane, tenta d’introduire en Amérique une orange maltaise. Heureusement une fonctionnaire du ministère de l’agriculture instruite par un sémillant et minuscule chien — joliment affublé d’une casaque de fonction — découvrit le pot aux roses (voir photo à gauche). Notre amie fut entraînée dans une officine annexe où l’orange en cause fut promptement confisquée.
Marie-Françoise, notre guide, née à Cassis, arrivée à Washington en 1974, nous attendait et nous mena au car qui nous véhiculera durant douze jours avec Josua au volant. À 15 heures nous recevons les clés de nos chambres (confortables et spacieuses).
En fin de soirée, Amélie, fille d’Alain et Catherine Malissard, les organisateurs de ce voyage, nous invita à contempler Washington du haut de la terrasse de l’immeuble où elle réside, le Cairo qui est le plus haut de la ville.
Enfin pour clore la journée, repas au Hard Rock Café un temple bruyant et clignotant dédié au King Elvis et ses successeurs. Au menu poulet aux ananas et glace vanille et crème. À 9:00 pm : dodo, nous sommes debout depuis 24 heures, la nuit réparatrice doit nous permettre de gérer aussi le décalage horaire.

1 commentaire:

  1. Grand merci à Claude qui a eu l'excellente idée (et le courage!) de mettre si vite son journal de voyage sur notre blog. Si Chateaubriand avait fait de même, nous ne douterions plus de la réalité de son voyage aux Amériques…
    Avec les souhaits de bon séjour et les amitiés d'un sédentaire aux intrépides voyageurs.
    JN

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